Dissuasion nucléaire : l’Assemblée nationale doit pouvoir se prononcer

Lors des travaux de la Loi de Programmation Militaire (LPM) 2019-2025, Macron avait décidé tout seul et sans débat d’engager 37 milliards d’euros, soit un cinquième du budget global de la défense. Aujourd’hui, il annonce un discours pour la mi-novembre où il rendra ses arbitrages sur la prochaine LPM, au mépris de tout travail de concertation et de tout débat parlementaire.

La doctrine doit, en fait, être rétablie dans sa rigueur. La dissuasion nucléaire ne peut pas se partager. Elle est une capacité strictement souveraine dans sa conception et sa mise en œuvre. Elle vise à protéger les intérêts vitaux de la Nation et non à servir de parapluie à quel qu’ami que ce soit. Prétendre la mettre au service des Européens, comme le dit Emmanuel Macron, ou pire des membres de l’Otan, est une erreur. Elle ferait de l’escalade nucléaire la suite logique de toute agression que subirait un pays ami, quand bien même les intérêts vitaux de la patrie ne sont pas atteints.

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