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Urgence sociale : Un projet de loi NUPES

Un empilement de mesures hétéroclites. Le gouvernement Borne a dévoilé jeudi 8 juillet le détail de son paquet « pouvoir d’achat ». Ici, un chèque alimentaire, là le rétrécissement progressif de l’aide carburant à la pompe de 18 à 12, 6 et 0 centimes fin décembre ou intégrée en fonction de ses revenus à une « indemnité carburant travailleur » qu’il faudra mendier auprès des Impôts, ici encore un « plafonnement de hausse des loyers à 3,5% » (les locataires apprécieront la « modération »), etc. L’ensemble relève plus du jeu de Mikado que d’une vision politique. Il s’agit pour Borne-Macron de tirer au mieux leur épingle du jeu sans le faire s’écrouler.

A ce bricolage de circonstances, qui a pour but de garantir le « pouvoir d’achat » des actionnaires au détriment de celui des salariés et de s’acheter une paix sociale via quelques aumônes, la NUPES oppose une contre-proposition de loi, une vraie alternative politique. Sa philosophie est simple : elle s’appuie sur le travail qu’elle veut rémunérer justement. Un SMIC à 1500 euros net (1923 brut) dès le 1er août avec la perspective de conférences annuelles pour ajuster la grille des autres salaires sur l’inflation mais aussi le dégel du point d’indice des fonctionnaires et sa revalorisation d’emblée de 10%. La NUPES propose aussi l’indexation des pensions de retraite sur le salaire moyen et qu’aucune pension, pour une carrière complète, ne soit inférieure au SMIC.

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