Transports : La mobilité entravée d’un quart des Français

Dès le 1er juillet prochain, à la suite des villes de Paris, Lyon, Grenoble, un certain nombre de métropoles vont mettre en place des ZFE (Zones à faibles émissions). Dans ces Zones les véhicules anciens considérés plus polluants seront exclus de la circulation voire du stationnement. Des détecteurs vont progressivement être mis en place pour repérer les contrevenants et les verbaliser de 68€. D’ici 2025, les agglomérations de plus de 150 000 habitants seront toutes concernées.

A priori, ces mesures vont dans le bon sens : l’amélioration de la qualité de l’air, la transition vers la sortie des carburants fossiles (le secteur routier émet 31% des gaz à effets de serre)… Le nombre annuel de morts prématurées causées par la pollution de l’air extérieur liée aux énergies fossiles avoisinerait en effet en France les 100 000. Mais le problème vient du fait que ces dispositions sont essentiellement discriminatoires voire punitives. 19% des utilisateurs de deux-roues ou voitures thermiques devront par exemple renoncer à leurs déplacements dans les ZFE mises en place tout simplement parce qu’ils n’auront pas les moyens de remplacer leur véhicule devenu hors la loi.

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