La Tunisie à la croisée des chemins

La Tunisie vit aujourd’hui une crise politique et sociale sans précédent. Le coup d’État du président Saïed déstabilise le pays et la crise économique provoque la colère sociale. Prélude à un nouveau mouvement populaire ?

Le 17 décembre, cela fera douze ans que Mohamed Bouazizi primeur ambulant s’est immolé par le feu à Sidi Bouzid, une ville abandonnée du sud tunisien, provoquant l’embrasement du pays s’embrasait au cri de « dégage » et « emploi, liberté, dignité ». Le taux de chômage était alors de 18,33%, le SMIC horaire de 1,31€.

Un mois plus tard, le 14 janvier 2011, suite à de grandes manifestations au cœur de la capitale et dans tout le pays, le dictateur Ben Ali prenait la fuite avec sa famille vers l’Arabie Saoudite. Sous les cris de « Dégage » Les Tunisiens ont cru balayer le RCD et ses portes parole. La Tunisie parle alors au monde, suivie immédiatement par l’Égypte, la Libye, la Syrie et le Yémen ! De ce « printemps Arabe », seule la Tunisie résistera au retour de la dictature et à la guerre civile. 

Pour lire la suite, abonnez-vous.L’Insoumission Hebdo est un journal insoumis donc sans pub. Pour le faire vivre, n’hésitez pas à vous abonner.
Partager cet article...
Share on Facebook
Facebook
Tweet about this on Twitter
Twitter
Email this to someone
email