27 septembre 1962 : Le Printemps silencieux

Lorsqu’à l’automne 1962 paraît son essai Printemps silencieux (Silent Spring), Rachel Carson n’est pas une inconnue du public étasunien. Cette biologiste marine née en 1907 s’est fait connaître pour ses ouvrages de vulgarisation scientifique, notamment La Mer autour de nous en 1951 qui présentait au plus grand nombre les mystères insoupçonnés des profondeurs.

Cette chercheuse de la Nouvelle-Angleterre, dissuadée de se lancer dans une thèse par la situation financière de sa famille, entre en 1935 au bureau des pêches des Etats-Unis. Cette administration lui confie le soin de préparer des programmes radiophoniques destinés au grand public. Chargée de l’analyse de données sur la ressource halieutique, elle poursuit son œuvre de vulgarisatrice, tant au service du gouvernement que dans la presse. Son travail, le courrier de ses lecteurs aussi, l’amènent à constater les méfaits des interventions humaines sur l’écosystème. Surtout, le lancement de vastes programmes d’épandage de pesticides chimiques issus des technologies militaires, notamment le DDT, à des fins d’éradication de nuisibles, l’alerte. Vivant désormais de sa plume, elle débute en 1957 une enquête, accumule les données, compulse les travaux existants.

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