Océans : Macron, apprenti-sorcier

Macron a passé une tête le 30 juin à Lisbonne à la Conférence de l’ONU sur les océans. Antonio Guterres, secrétaire général de l’organisation, y sonnait le tocsin, déclarant « un état d’urgence des océans » dont l’échec à les préserver aurait « des effets de cascade » aussi imprévisibles que terrifiants. Le président français s’est surtout contenté d’évoquer la pollution par le plastique et la surpêche dont il n’a souligné que les pratiques illicites sans s’arrêter sur des dispositions légales qui l’autorisent tout autant. Le reste a été renvoyé à la prochaine Conférence… en 2025.

Il y a pourtant le feu au lac. Les océans sont jusqu’à maintenant un thermostat efficace du changement climatique. Ils piègent près de 30% du gaz carbonique produit et absorbent 90% de l’excès de chaleur. Non sans dommages : leurs eaux s’acidifient et se réchauffent (dans le Pacifique nord en 2021 de + 2° Celsius en surface et de + 1° à 300 m de profondeur par rapport à 1980-2010). Les effets sont directs sur les algues et les coraux, incertains sur les courants qui, s’ils s’immobilisaient, pourraient selon certains experts faire disparaître la quasi-totalité de la faune aquatique.

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